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Liens connexes
Mieux communiquer et interagir avec les personnes aînées en bibliothèque : des recommandations
J’ai le plaisir d’annoncer cette nouvelle publication :
Martel, M., Malo, C., Hallé, M., Le Dorze, G. & Chesneau, S. (2024). Mieux communiquer et interagir avec les personnes aînées en bibliothèque : des recommandations. Documentation et bibliothèques, 70, 35-44. https://www.cairn.info/revue–2024-1-page-35.htm.
Résumé de l’article : «Les bibliothèques tendent de plus en plus à adapter leur offre de services et d’activités pour les personnes aînées qui constituent une population en croissance dans la société. Or, le vieillissement de ces personnes est susceptible d’affecter leurs capacités de communication. Cet exposé vise à présenter les résultats d’une étude, menée en collaboration avec Bibliothèque et Archives nationales du Québec, ayant pour objectif de comprendre les besoins de communication des personnes aînées en bibliothèque et les besoins du personnel de bibliothèque par rapport aux défis de communication rencontrés auprès de personnes aînées.
Les résultats indiquent qu’une meilleure connaissance des facteurs déterminants dans l’interaction entre la personne aînée et le personnel de bibliothèque pourra soutenir ces institutions dans l’optimisation de leurs modes de fonctionnement de manière à promouvoir la pleine participation sociale des personnes aînées dans ce contexte. À partir des résultats, il est possible de recommander des adaptations touchant le personnel, l’environnement et l’institution ainsi que les personnes aînées.»
Atelier « Savoirs libres : Du domaine public aux licences Creative Commons
J’animerai un nouvel atelier « Savoirs libres : Du domaine public aux licences Creative Commons » cette année dans le cadre de l’événement OE Global Conference.
Participer à la réunion Zoom
https://umontreal.zoom.us/j/89107606092?pwd=Qll4Q1J5TDBQeHRIaWwzcXFoVVg2Zz09
ID de réunion : 891 0760 6092
Code secret : 751009
An Intercultural Framework for Theory and Practice in Third Place Libraries
Bob White & Marie D. Martel (2021) An Intercultural Framework for Theory and Practice in Third Place Libraries, Public Library Quarterly, DOI: 10.1080/01616846.2021.1918968
Cet article discute de la manière dont nous pouvons réunir un cadre théorique et pratique, fondé sur l’approche interculturelle, afin de faciliter les rencontres entre les différentes communautés et les différentes formes de savoir dans les bibliothèques situées dans des environnements urbains de plus en plus diversifiés. Cette approche peut être mobilisée pour lutter contre la discrimination systémique et pour renforcer le capital social et le potentiel des bibliothèques comme tiers lieux
This article discusses how we can bring together an intercultural theoretical and practical framework to facilitate encounters between the different communities and forms of knowledge that influence the work of libraries in increasingly diverse urban environments. This approach can be mobilized to deal with systemic discrimination and to enhance social capital and the potential of libraries as third places.
POUR LIRE L’ARTICLE DU PUBLIC LIBRARY QUARTERLY
Congrès #abqla21 : un atelier de cocréation autour d’une feuille de route vers l’#ÉDI dans les bibliothèques du Québec
Après la Déclaration de l’ABQLA sur l’équité, la diversité et l’inclusion partagée au printemps, les réflexions sur l’ÉDI s’organisent. Aujourd’hui dans le cadre du congrès #abqla21, le comité de travail sur l’ÉDI a animé un atelier de cocréation autour d’une feuille de route vers l’ÉDI dans les bibliothèques du Québec.
Une place pour les femmes et les enfants: L’émergence de la bibliothèque jeunesse au Québec [Présentation à l’ACFAS 2021]
Lors du colloque 305 – Dans un monde d’hommes : femmes, archives et histoire de l’imprimé au Québec, à l’ACFAS 2021, j’ai présenté une communication, le 06 avril 2021, intitulée « Une place pour les femmes et les enfants : L’émergence de la bibliothèque jeunesse au Québec ». Le support de présentation de cette communication est accessible par ce lien.
Cartographie de l’impact des ateliers wikipédiens en bibliothèque publique [Présentation à l’ACFAS 2021]
Lors du colloque 543 – Wikis et Wikipédia : défis et enjeux de la participation et du développement des communautés à l’ACFAS 2021, le 04 avril 2021, j’ai présenté une communication intitulée « Cartographie de l’impact des ateliers wikipédiens en bibliothèque publique ». Le support de présentation de cette communication est accessible par ce lien.
Pour la bibliothèque laboratoire Saint-Sulpice
Il s’est versé beaucoup d’encre au sujet de la bibliothèque St-Sulpice depuis l’annonce en décembre dernier de l’abandon du projet de bibliothèque laboratoire pour adolescents et jeunes adultes, qui était porté par Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) et la Ville de Montréal. Pourtant, ce projet était bien plus qu’un prétexte visant à réhabiliter un bâtiment patrimonial, projet dont on pourrait disposer sans arrière-pensée, et surtout, sans se soucier de ceux et celles auxquels il était destiné.
Ce traitement des ados et des jeunes adultes, qui sont à toutes fins utiles considérés comme des non-publics, est récurrent dans les bibliothèques publiques québécoises, à commencer par la Grande bibliothèque. En fait, malgré le succès qu’elle a connu depuis son inauguration, la programmation de la Grande bibliothèque n’a pas prévu de véritable continuité de services pour ces publics. La nécessité de concevoir et de planifier une stratégie de développement qui leur soit destinée demeure donc entière.
Cette nécessité se justifie d’autant plus que les écueils liés au décrochage et au développement de capacités en littératie médiatique et numériqe sont largement connus. Dès la fin du primaire, et par la suite dans leur parcours éducatif et dans leur intégration au monde adulte, ces jeunes sont confrontés à des institutions dont la culture organisationnelle et dont l’offre de services demeurent mal adaptées à leurs valeurs et à leurs besoins.
La réduction de leur usage des bibliothèques trahit des enjeux plus profonds sur le plan de leurs pratiques de lecture, sur leur maîtrise du numérique et sur leur participation à la vie de la société en général. Le Square, par exemple, est une initiative d’appoint qui ne compense pas l’absence d’une offre complète et équitable pour les ados et les jeunes adultes.
En ce sens, il faut insister sur le fait que le projet de bibliothèque laboratoire Saint-Sulpice (BLSS) a été conçu pour et par les ados et les jeunes adultes, en s’appuyant sur une démarche de conception participative impliquant ces publics et sur une véritable recherche en avant-projet.
Le projet BLSS se veut aussi un levier pour l’ensemble des bibliothèques du Québec en tant que laboratoire de culture numérique et d’innovation sociale. Toute institution qui aspire à refléter les valeurs et à répondre aux besoins d’ados et de jeunes adultes devra fatalement faire preuve d’une grande capacité d’adaptation au fur et à mesure que de nouvelles cohortes se succéderont les unes aux autres, au fur et à mesure que vont apparaître et se diffuser de nouveaux environnements technologiques et culturels.
À ce titre, une bibliothèque visant ces publics devra forcément se renouveler de façon récurrente, accueillir de nouvelles générations de jeunes, assumer une gouvernance partagée, ce qui lui garantira sa pertinence, sa stabilité dans le changement et son impact dans la durée.
Cette bibliothèque laboratoire devra également viser à agir en tant que structure de soutien et d’accompagnement pour les autres établissements et donc comme un laboratoire de bibliothèques pour mieux répondre aux besoins et aux aspirations de ces publics à l’échelle de tout le Québec. Ces apports multiples sont susceptibles de faire une différence significative dans la capacité de réponse du réseau des bibliothèques publiques québécoises auprès des jeunes et qui sont déjà traditionnellement désavantagées – si on les compare aux bibliothèques canadiennes – en matière de personnel.
Le projet BLSS doit s’imposer comme un « hub » pour les jeunes, mais aussi pour toutes les bibliothèques du Québec qui servent ces jeunes, en particulier dans le cadre de la mise en place de cette initiative nationale qui vise à «Éduquer au numérique». Ce rôle de facilitation doit être en phase avec les mandats de la Grande bibliothèque/BAnQ en matière de services aux milieux documentaires. Par ailleurs, il faut souligner que le modèle de participation communautaire qui sous-tend le projet prévoit des collaborations avec des organismes communautaires locaux et régionaux, ainsi que d’autres institutions culturelles et éducatives.
Il est important de distinguer les deux grands enjeux que soulèvent les différents questionnements sur l’avenir de la bibliothèque Saint-Sulpice. Il y a, d’une part, le sort du bâtiment lui-même, dont le caractère patrimonial devra être respecté et valorisé quelle que soit la fonction qui lui sera ultimement attribuée. Mais, d’autre part, il serait à la fois coûteux et irresponsable que le Québec ne se dote pas rapidement d’une institution capable de relever les nombreux défis identifiés concernant les adolescents et les jeunes adultes. Tout bien considéré, l’installation de BLSS dans le bâtiment qui a abrité la première grande bibliothèque à vocation publique au Québec demeure l’option à privilégier pour ce projet.
Des localisations alternatives existent toutefois. Un exemple? Sur le site même de la Grande bibliothèque, en bordure de la rue Ontario, le terrain existant avait été considéré et a la capacité d’accueillir ce projet. Une autre possibilité serait de créer une annexe de la Grande bibliothèque dans l’Est de Montréal, près d’un carrefour de transport collectif, contribuant ainsi à la revitalisation de l’Est et permettant à la GBQ de se rapprocher de jeunes vivant dans des quartiers souvent mal desservis.
Ne jetons donc pas les jeunes avec l’eau du bain.
Cette lettre d’opinion, parue dans Le Devoir (26 avril 2021), a été rédigée par Louise G. Labory, Pierre Godin, Marie D. Martel et appuyée par 30 signataires :
- Christophe Abrassart, professeur agrégé, École de design, Université de Montréal
- René Audet, professeur titulaire, Département de littérature, Directeur Partenariat littérature québécoise mobile
- Ismaël Belisle, bibliothécaire pour les adolescents
- Olivier Charbonneau, bibliothécaire titulaire, Université Concordia
- Emmanuel Chateau-Dutier, professeur adjoint en muséologie numérique,Université de Montréal
- Sophie Chesneau, professeure d’orthophonie, Université du Québec à Trois-Rivières
- Aline Crédeville, bibliothécaire
- Benoît Desgreniers, bibliothécaire
- Alexandre Enkerli, conseiller technopédagogique, accompagnement et innovation en pédagogie numérique
- Dominic Forest, professeur titulaire, École de bibliothéconomie et des sciences de l’information, Université de Montréal
- Philippe Gauthier, professeur agrégé, École de design, Université de Montréal
- Jacques Hamel, professeur titulaire, sociologue de la jeunesse, Université de Montréal
- Jacqueline Labelle, bibl. prof., consultante en gestion et en informatique documentaire
- Nathalie Lacelle, professeure titulaire, Département de didactiques des langues, Université du Québec à Montréal
- Marcel Lajeunesse, professeur associé, École de bibliothéconomie et des sciences de l’information, Université de Montréal
- Monique Lebrun-Brossard, professeure émérite, Département de didactique des langues, Université du Québec à Montréal
- Yvon Lemay, professeur, École de bibliothéconomie et des sciences de l’information, Université de Montréal
- Éric Leroux, professeur, École de bibliothéconomie et des sciences de l’information, Université de Montréal
- Mohammed Maatallah, professionnel, École de bibliothéconomie et des sciences de l’information, Université de Montréal
- Jean-Pierre Marquis, professeur titulaire, Département de philosophie, Université de Montréal
- Pascal Martinolli, bibliothécaire
- Sabine Mas, professeure, École de bibliothéconomie et des sciences de l’information, Université de Montréal
- Dominique Maurel, professeure, École de bibliothéconomie et des sciences de l’information, Université de Montréal
- Jean-Pierre Mercier, Département de didactique des langues, Université du Québec à Montréal
- Sébastien Proulx, professeur, Department of Design, Design School, Ohio State University
- Marcello V.Rosati, professeur agrégé, Département des littératures de langue française, Chaire de recherche sur les écritures numériques, Université de Montréal
- Jean-Sébastien Sauvé, professeur, EBSI, Université de Montréal
- Michael, E. Sinatra, professeur titulaire, Directeur, Centre de recherche interuniversitaire sur les humanités numériques, Université de Montréal
- Mathieu Tremblay, bibliothécaire
- Bob W. White, professeur titulaire,Département d’anthropologie, Université de Montréal
L’engagement socioécologique des bibliothèques : Un livret et une ressource éducative libre
Le Times titrait, il y a quelques jours (mais est-ce qu’il n’était pas en retard de quelques décennies?) : « Climate is everything ». Si le climat, c’est tout, où sont les #bibliothèques dans ce tout? Pour certaines, c’est clair, pour d’autres ça l’est moins. Comment étendre la conversation et avoir plus d’impact pourrait-on se demander? Une partie de la réponse à cette interrogation émerge de la démarche qui s’est déroulée en 2020 avec les étudiant.e.s d’un cours à l’EBSI et qui a donné lieu à la production de ce Recueil d’idées sur la transition socioécologique en bibliothèque.
Les étudiant.e.s ont expérimenté des méthodes de pensée design en vue de concevoir des interventions en bibliothèque orientées sur la transition socioécologique. En collaboration avec les bibliothèques de Montréal et en utilisant une diversité de techniques telles que des entretiens et des ateliers d’idéation, les étudiant.e.s ont conçu des pistes d’action à partir de cette question :
Comment les bibliothèques publiques pourraient-elles s’engager et contribuer à la transition socioécologique ?
Ce rapport, qui est aussi une ressource éducative libre, présente la somme des études et des travaux accomplis sur ce thème. Nous retrouvons d’abord une série de prototypes et de concepts qui ont fait l’objet d’un traitement plus approfondi. Huit tableaux exposent ensuite des idées et des pistes d’actions. Ces conjectures ont été catégorisées en fonction des missions des bibliothèques telles que définies par le chercheur, R. David Lankes, et des Objectifs de développement durable de l’ONU.
En tout, ce recueil d’idées propose 84 idées et une base de connaissance avec 111 références annotées. Ce projet ouvre un monde de possibles et témoigne du rôle de la bibliothèque publique comme lieu de savoirs communs et comme espace d’engagement face à la crise climatique pour les habitant.e.s sur les territoires.
Merci à Olivier Chamberland ⎼ ancien étudiant du cours, diplômé maintenant et toujours engagé ⎼ pour son aide dans la production éditoriale. Une version finale en html est en préparation.
Le livret ouvert est disponible via ce lien.
Bonne Journée de la Terre !
Des définitions pour l’équité, la diversité et l’inclusion #EDI
Il existe plusieurs définitions des concepts d’équité, de diversité et d’inclusion (ÉDI). Dans le cadre d’un mes cours, nous étudions comment concevoir des services en bibliothèque dans une perspective ÉDI. J’ai proposé une terminologie située qui intègrent des concepts qui sont opératoires dans notre contexte d’étude en synthétisant des éléments de l’Énoncé de vision sur l’équité, la diversité, l’inclusion de l’Université de Montréal, les définitions du Scientifique en chef du Québec ainsi que le glossaire de l’American Library Association. Ces définitions se veulent brèves pour être utilisables dans la pratique.
ÉQUITÉ
L’équité est un principe qui vise à régler l’action sur ce qui est juste. Elle tend vers une fin ou un résultat juste ⎼ que ce soit la société, une collectivité, une organisation, une institution, une service ⎼ par le biais d’un processus ou d’un traitement juste.
L’équité n’implique pas l’égalité formelle (où toutes et tous sont traités de la même façon) mais plutôt l’égalité réelle qui reconnaît les différentes réalités, les situations, les identités et les histoires, et qui sont prises en considération en vue d’assurer à tous et à toutes des opportunités égales.
L’équité, comme finalité éthique, tient compte du fait que certains groupes ont été, et se trouvent encore, désavantagés en regard de ces opportunités; qu’ils ont été sous-représentés, marginalisés ou exclus et, à ce titre, elle vise à éliminer les barrières systémiques existantes et à accroître les capacités et la participation de ceux-ci.
DIVERSITÉ
La diversité désigne l’ensemble des façons d’être, des attributs visibles ou invisibles qui caractérisent des personnes provenant de différents groupes. Ces marqueurs identitaires varient dans le temps et peuvent s’appuyer sur la classe sociale, l’origine géographique, l’âge, les handicaps, la langue, la religion, le statut migratoire, le genre, l’orientation sexuelle, l’identité et l’expression de genre, l’appartenance aux Premiers Peuples, l’origine ethnique, l’appartenance à un groupe racisé. La diversité, comme principe et finalité éthique, vise à reconnaître ces groupes de même que les personnes qui en font partie, et à valoriser leur présence, leur expérience et leur expression.
La diversité implique l’intersectionnalité qui met en évidence l’interdépendance de ces différents marqueurs influençant le vécu des personnes et, plus généralement, les systèmes sociaux. Cette conscience des identités intersectionnelles, comme cadre d’analyse, permet de mieux comprendre les relations de pouvoir et la complexité du monde pour agir en vue de réduire les inégalités sociales, accroître les capacités et la participation de ceux-ci (Crenshaw 1989; Bilge 2020).
INCLUSION
L’inclusion désigne les actions permettant aux personnes ou aux groupes d’être respectés, valorisés et d’avoir accès à des opportunités égales.
Ces pratiques requièrent un engagement visant à comprendre, plus particulièrement, les groupes sous-représentés, marginalisés, ou exclus; elles impliquent aussi la critique des obstacles systémiques et l’élimination des barrières qui entravent leur encapacitation et leur participation à la société, une collectivité, une organisation, une institution, un service, etc.
Sources
- Scientifique en chef. « Équité, diversité et inclusion ». Consulté le 21 mars 2021. http://www.scientifique-en-chef.gouv.qc.ca/dossiers/equite-diversite-et-inclusion/.
- Université de Montréal. (2019). « Énoncé sur la diversité, l’équité, l’inclusion ». Consulté le 21 mars 2021. https://www.umontreal.ca/public/www/documents/Enonce_de_vision_EDI_2019.pdf
- American Library Association, Office for Diversity, Literacy and Outreach Services (ODLOS). « Glossory of Terms ». Consulté le 21 mars 2021. http://www.ala.org/aboutala/odlos-glossary-terms
Diverses théories ont aussi été convoquées dans le but d’insérer ces définitions dans un cadre conceptuel plus large et les approfondir : l’approche par les capabilités (Marta Nussbaum), l’intersectionnalité (Crenshaw et Bilge), le care (Joan Tronto). Une autre théorie d’arrière-fond fait partie de cette aréopage ⎼ qui affirme qu’on ne concevra « rien pour eux et elles, sans eux et elles » et plaidant pour la participation des communautés ⎼ telle que re-visitée par Sasha Costanza-Chock dans Design Justice : Community-Led Practices to Build the Worlds We Need.
Suite des sources
- Costanza-Chock, Shasha. (2020). Design Justice : Community-Led Practices to Build the Worlds We Need. Cambridge : The MIT Press.
- Crenshaw, Kimberlé. (1989). « Demarginalizing the Intersection of Race and Sex: A Black Feminist Critique of Antidiscrimination Doctrine, Feminist Theory and Antiracist Politics, » University of Chicago Legal Forum: Vol. 1989 , Article 8. Consulté le 21 mars 2021. https://chicagounbound.uchicago.edu/uclf/vol1989/iss1/8
- Hill Collins, Patricia & Sirma Bilge. (2020). Intersectionality. 2e éd. Cambridge : Polity Press.
- Nussbaum, Martha C. (2011). Capabilités. Comment créer les conditions d’un monde plus juste. Paris : Climats.
- Tronto, Joan. (2009). Un monde vulnérable. Pour une politique du care. Paris : Éditions La Découverte.
Prenez part au Réseau de leaders des ressources éducatives libres
Voici un nouvel appel de candidatures pour prendre part au Réseau de leaders des ressources éducatives libres.
Les ressources éducatives libres (REL) vous intéressent ? Vous souhaitez développer une maîtrise approfondie des licences libres de type Creative Commons ? Vous menez déjà des initiatives en matière d’éducation ouverte et de littératie numérique, ou vous désirez améliorer vos connaissances afin de pouvoir jouer un rôle actif à cet égard au sein de votre institution ? Si c’est le cas, ce projet est pour vous.
L’École de bibliothéconomie et sciences de l’information (EBSI) de l’Université de Montréal a été mandatée par le Ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur du Québec (MEES) pour constituer un Réseau de leaders en matière de ressources éducatives libres dans le milieu de l’enseignement supérieur du Québec.
Nous sommes à la recherche d’une vingtaine de personnes qui désirent prendre part à ce réseau.
Candidatures recherchées:
- bibliothécaires du milieu postsecondaire, conseillers et conseillères pédagogiques, chercheur.e.s, enseignant.e.s qui exercent dans l’enseignement supérieur;
- intérêt marqué pour la pédagogie, l’éducation ouverte, la culture informationnelle et les communs de la connaissance.
Nous cherchons à constituer un réseau diversifié de personnes provenant autant du milieu collégial qu’universitaire et réparties sur le territoire québécois. La sélection des candidat.e.s se fera aussi en considérant votre motivation et votre intérêt à participer à ce Réseau de leaders des REL.
Présentez les raisons qui vous amènent à poser votre candidature en répondant à ce formulaire d’ici le 5 avril 2021 à 23h59.
Les personnes retenues participeront à une semaine intensive de formation aux licences Creative Commons qui aura lieu du 6 au 10 décembre 2021 en enseignement à distance. Cette formation, offerte en anglais, mène à l’obtention d’une certification Creative Commons. Une bonne connaissance de l’anglais est souhaitable, bien que de l’accompagnement sera offert aux personnes dont le niveau de maîtrise de l’anglais est faible ou moyen.
Suite à la semaine intensive de formation, les membres du réseau auront pour mandat de partager leurs connaissances acquises, et ce, afin de favoriser la diffusion de cette expertise en français au sein du milieu de l’enseignement supérieur québécois. À cet effet, deux activités de mobilisation des connaissances sont prévues; les personnes prenant part au réseau auront à :
- organiser et offrir en 2022 un webinaire public sur les licences libres à destination de tous les acteurs et actrices du milieu de l’enseignement supérieur ;
- donner en 2022 au sein de leur institution d’attache une demi-journée de formation destinée au personnel professionnel ou enseignant.
Pour plus d’informations au sujet de ce projet, contactez :
- Marie D. Martel, Université de Montréal
- Jean-Michel Lapointe, Université du Québec à Montréal
Ce projet s’inscrit dans le cadre du Plan d’action numérique en éducation et en enseignement supérieur. Toute question sur le contexte de réalisation de ce projet peut être adressée à bmopan@education.gouv.qc.ca.
*Nota bene : La formation initialement prévue en 2020 n’ayant pas pu avoir lieu en raison de la pandémie de Covid-19, nous lançons, par la présente, un nouvel appel avec une formule élargie qui se tiendra en ligne, nous permettant ainsi d’accueillir un nombre plus grand de participant.e.s.